Tout sur l’évaluation et la rééducation isocinétique en cabinet libéral
Pourquoi faire de la rééducation isocinétique ?
S’appuyant sur la théorie de l’isolement du mouvement, un test isocinétique permet d’évaluer et d’identifier les limites et les faiblesses d’un muscle ou d’un groupe de muscles. Cette méthode d’évaluation et de rééducation de la force musculaire à vitesse constante permet aux kinésithérapeutes d’obtenir des résultats fiables, précis et reproductibles afin d’orienter et ajuster leur protocole.
Quels sont les intérêts d’un test isocinétique ?
Évaluation de la force musculaire
Un test isocinétique permet de mesurer la force des groupes musculaires autour d’une articulation. Le kinésithérapeute peut ainsi donc vérifier la stabilité d’une articulation lors d’un effort. Il peut également dresser diverses analyses entre deux membres afin d’orienter le programme de rééducation et détecter des faiblesses.
- Analyse d’un membre par rapport à l’autre (déterminer les répercussions fonctionnelles d’une lésion en déficit par rapport au côté sain /côté opéré ou lésé)
- Analyse pré et post opératoire
- Analyse des muscles agonistes et antagonistes d’un même membre (par exemple : quadriceps/ischio-jambiers)
- Ou encore analyse d’un individu par rapport à une population similaire
Renforcement musculaire
Les appareils isocinétiques, tel que l’Humac Norm ou la Con-trex, permettent de travailler de manière ultra-précise les muscles pour un renforcement efficace et rapide. Cette technologie permet de limiter le temps d’immobilisation du sportif et de la machine. Les bilans et tests offrent une visibilité et un suivi précis afin de valider un retour sur le terrain sans danger et au bon moment pour le sportif.
La mobilisation orientée
Une séance sur un appareil isocinétique permet de remobiliser un membre lésé pour un travail entièrement sécurisé. Les différentes vitesses et intensités proposés par un appareil isocinétique tel que l’Humac Norm ou la Con-Trex permettent de reconditionner les muscles autour d’une articulation pathologique. Ses différents modes de travail (actif-aidé, vitesse lente et rapide) préparent l’articulation à de nouvelles contraintes sans douleur et en reconditionnant les muscles annexes.